La grande route n'a pas de portes, Et pourtant quels passages compliqués ! Une fois franchie cette passe frontière, Dans une solitude royale on parcourt l'univers.
Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, Oui, à des milliers de pieds s'élève la montagne, et voyez ! quelqu'un s' y tient debout sur une jambe ; Il a emporté la gemme d'entre les mâchoires du dragon, Et il tient les secrets de Vimalakîrti en un seul mot.
" Quel leurre immense ! Ah oui, quel leurre immense ! Lève le rideau, et viens voir le monde ! "En quelle religion crois-tu? " demandes-tu ! Je brandis mon hossou et je te frappe la bouche ! "
" Combien de fois l'avez-vous vendu et racheté vous-même ? " J'aime les pins et les bambous qui invitent la brise rafraîchissante. "
" Le canard doré n'émet plus de fumet odorant derrière les écrans de brocart ; Parmi les sons de la flûte et les chants, il se retire, complètement enivré, soutenu par les autres : Heureux événement dans la vie d'une jeunesse romanesque; Seule sa bien-aimée est autorisée à le connaître. "
"Quelque chose tomba ! Ce n'est pas autre chose ! A droite et à gauche, il n'est rien de terrestre : Rivières et montagnes et la grande terre, en eux, se révèle le Corps du Dharma-râja."
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